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    Grâce à internet qui publie ce que l'Etat (gauche ou droite) voudrait cacher les politiciens pervers ne sont plus à l'abri ! Un exemple parmi d'autres, l'affaire Verdin qui met en cause une célébrité politique du PS, Jack Lang.

    N'est-il pas incroyable que parce qu'ils comptent parmi les "puissants", des pédophiles ne soient jamais inquiétés par la Justice et ce même lorsque les actes dont ils se sont rendus coupables ont abouti à la mort de leurs petites victimes ?

    Jack Lang est directement visé par Monsieur Verdin, mais combien sont-ils à être "oubliés" par la Justice qui les protège au lieu de les sanctionner, parce qu'ils ont le pouvoir que confère la politique ou la célébrité ?

    Et dire que ce sont les mêmes qui nous gouvernent, nous informent ou nous jugent ... UBUESQUE !!

    Malheureusement, rien de nouveau sous le soleil ! La France a de tous temps été coulante avec les dépravations des "puissants" et étouffe les scandales qui éclabousseraient des personnalités, nationales ou locales, si la machine judiciaire venait à faire son travail correctement. En outre, ce laxisme est aggravé par la prescription qui protège les pédophiles de poursuites judiciaires au-delà d'un certain laps de temps écoulé entre les faits et la plainte ... encore une honte estampillée NF !!

    L'article que je publie ci-dessous a été publié le 17 novembre 2012 et annonce que la plainte de Monsieur Verdin a été reconnu comme recevable ! Affaire à suivre très attentivement, histoire de vérifier si la Justice française a enfin décidé de devenir Juste ... on peut toujours rêver n'est-ce pas ??

     

     

    Affaire Verdin : la plainte contre Lang, Hollande et Moscovici est recevable lire...

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    Emmanuel Verdin, le père de Laureen, une enfant décédée d’une MST contractée lors des viols en réunion dont elle a été victime, a déposé une plainte contre Lang, Hollande et Moscovici. Celle-ci vient d’être jugée recevable, donc un juge d’instruction devrait (on l’espère) instruire. 

    Emmanuel Verdin l’a annoncé hier [23 mai 2012, ndlr] sur la page de son groupe Facebook, la plainte qu’il a déposée contre le trio de choc est donc retenue par la Justice, ce qui ne manque pas d’étonner.

    Pour résumer l’affaire, Verdin n’a jamais connu sa fille. Elle est née après que sa compagne et mère de l’enfant l’ait quitté, fin 1996. Laureen naît le 31 janvier 1997. Cette année-là, L’ex de Verdin se retrouve dans un foyer pour femmes enceintes : le foyer d’Ariane à La Roche sur Yon. Un foyer qui a défrayé la chronique il y a quelques années.

    Étrangement, selon le quotidien Le Parisien du 12/05/2005, le directeur de ce foyer était poursuivi pour viols et agressions sexuelles sur des pensionnaires et des salariées. Il a été placé en garde-à-vue puis libéré sous contrôle judiciaire, et remis en taule. Le directeur en question, Jean-Pierre Baudry (6e directeur du foyer en 8 ans), a été condamné à 13 ans de prison pour « deux viols, quatre agressions sexuelles et deux harcèlements », et à 15 ans en appel.

    Auparavant, selon Libération, Baudry a déjà été condamné : « En 1993, la cour d’appel d’Amiens l’avait condamné à cinq ans de prison ferme pour avoir détourné 4,5 millions de francs alors qu’il dirigeait une maison de l’enfance dans l’Oise, à Coye-la-Forêt. Dans les années 80, l’accusé était un notable de cette région : candidat défait de la droite (RPR-UDF) aux législatives de 1988 à Creil, et vice-président du conseil économique et social de Picardie. » Il arrive ensuite au Foyer d’Ariane.

    Le Foyer d’Ariane, émanation du courant de Philippe De Villiers et anti-avortement, était financé par le Conseil général, qui a défendu Baudry avec acharnement même après sa mise en examen : « Mis en examen le 3 février 2005, Jean-Pierre Baudry est d’abord laissé en liberté, puis écroué le 11 février. Quelques jours plus tard, la préfecture de la Vendée et la DDASS lancent une enquête administrative. Le rapport conclut qu’il n’existe aucun dysfonctionnement, que le foyer respecte les réglementations et que les contrôles y sont réguliers. Le conseil général et l’AVAVPF se portent parties civiles au procès. » Le but de ce foyer était d’offrir « une alternative à l’IVG aux jeunes femmes enceintes ». Le foyer était géré par l’AVAVPF (Association vendéenne pour l’accueil de la Vie et la Promotion de la Famille), les locaux étaient payés par le département selon le vœu du président du Conseil général, Philippe De Villiers.

    En 2000, une plainte contre le foyer d’Ariane, lancée par une association de défense des femmes, est classée sans suite.

    Baudry était dans ce foyer après le passage de la mère de Laureen, mais les dysfonctionnements y duraient depuis quelques années déjà, d’après un rapport de la DDASS en 2001. En outre, le compagnon de la mère de Laureen (au moins jusque fin 2011) connaissait Jean-Pierre Baudry.

    D’après Verdin, qui a recueilli différents témoignages, « tout le monde allait au Maroc et en Thaïlande, tous les ans à la même époque. Cet ex-compagnon a rencontré Jack Lang au Maroc. »

    Quant aux viols, certains auraient été commis sur la péniche Le Makaï, amarrée à Paris [...]. Le 10 juin 2001, une procédure est lancée par les services sociaux de La Roche-sur-Yon contre la mère de Laureen, pour des faits d’attouchements et de viols en réunion sur Laureen. Verdin a retrouvé la trace de cette procédure, restée lettre morte. Il y a aussi le témoignage de quelqu’un qui a vu et dénoncé la « soirée d’anniversaire » au cours de laquelle la petite a été violée en réunion. Laureen est entendue par la police, un PV existe, mais la petite reste prostrée et ne dit rien. Comme c’est très souvent le cas lors de la première audition d’un mineur victime d’abus sexuels.

    En 2002, Baudry arrive comme directeur du Foyer d’Ariane.

    Le 22 décembre 2003, Laureen décède à Nantes. Elle est enterrée à 40 km de La Roche-sur-Yon.

    À ce moment, Verdin qui sait qu’il a une fille, prend un détective, qui lui apprend en juillet 2004 que Laureen est morte. Ensuite, Verdin rencontre son ex qui lui confirme que Laureen était bien sa fille. Elle lui dit que Laureen a été placée et qu’elle est décédée d’une infection dans l’ambulance qui l’amenait à l’hôpital. De fait, la petite traînait une MST depuis six mois et personne n’a jugé utile de la faire soigner.

    Verdin finit par apprendre que si Laureen a bien été placée, c’était pour des soupçons de pédophilie. Il apprend encore par un témoin, voisin et autre ex de la mère de Laureen, qui a été condamné pour avoir violé ses enfants, que des partouzes ont bien eu lieu, dont Laureen a été victime.

    Verdin lance alors, en juin 2007, une procédure pour les viols en réunion, procédure qui s’est perdue, lui explique-t-on en juillet 2011.

    Aujourd’hui comme par miracle, après que Verdin ait tout fait pour faire connaître l’histoire de sa fille, la plainte avec constitution de partie civile qu’il a déposée contre Hollande et Moscovici pour complicité de viols en réunion, et contre Lang pour les viols en réunion, n’a pas été classée sans suite, ni perdue. D’après verdin, les abus ont continué après le placement de Laureen en famille d’accueil.

     



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