•  

    Sarkoidiot

     

    Encore une défaite de Sarkozy ! Réjouissant bien sûr, mais quel regret que les français aient pu croire à ses mensonges au point d’installer ce manipulateur mégalo à l’Elysée… c’est tellement incroyable ce choix, que personnellement j’ai toujours soupçonné un trucage aux présidentielles de 2007. Divagations ? Peut-être, mais qui peut prouver le contraire ?

    Ceci dit, avec le recul, il semble que pour Sarko, le seul intérêt de devenir « président de la république » est que cela lui permettait de détourner au profit d’intérêts privés les deniers l’état.

    Il a largement ponctionné les couvertures sociales qui garantissaient aux français la qualité des soins. Il a diminué et même supprimé les aides-sociales de l’état aux régions. Sarko réduit de façon drastique la plupart des budgets du service public, supprime des centaines de milliers de postes dans l'éducation nationale, la gendarmerie, la police. Le taux des suicides augmente de façon inquiétante, et c'est normal car on demande à ceux qui ne sont pas éjectés de faire le travail de ceux qui l'ont été, la pression est trop lourde pour certains. Dès son arrivé aux commandes, Sarko remanie le Traité européen refusé par le suffrage universel, et l’impose en passant par-dessus la législation européenne. Au lieu de regimber, les députés européens en profitent pour "oublier" de faire voter les pays qui ne l’avaient pas encore fait et hop ! Vive la Démocratie ! Résultat, depuis ce traité de l’imposture, les prix ont flambé en France mais aussi en Europe, évidemment c'est la faute à la "crise" (!) Quoiqu'il en soit, le pouvoir d’achat du français moyen n’est plus garanti, les français les plus pauvres, même s’ils ont un emploi, sombrent dans la misère et ceux qui étaient déjà dans la misère meurent !

    Pour moi, la preuve qu'une politique est mauvaise, c’est quand le MEDEF est content. Et c’est fou comme elle est contente Laurence Parisot depuis que Sarko est aux pouvoir !

    D’après ce que j’ai cru comprendre des commentaires et analyses diffusés hier en boucle après les résultats des sénatoriales, Sarko a perdu toutes les élections depuis son arrivée à l’Elysée : municipales, cantonales, régionales et à présent, les sénatoriales !

    Et que fait Sarko ? Il continue, à 7 mois des présidentielles, de prendre des mesures de plus en plus impopulaires, étonnant non ?

    On a même l’impression qu’il met les bouchées doubles, comme si le temps pressait pour finir ce qu’il avait à faire (?!) Car enfin, en général les présidents sortant qui veulent se présenter à leur propre succession évitent, au cours des mois qui précèdent la campagne électorale, les mesures qui risquent de mécontenter les électeurs. Au contraire, ils entament une reconquista des mécontents, des déçus, des spoliés, des humiliés, des laissés-pour-compte etc.. et promettent monts et merveilles, le jeu étant de convaincre que voter pour l’adversaire aggraverait une situation déjà préoccupante, mais dont le pire a été jugulée grâce à leurs bons soins. Bon, c’est hypocrite, mais « traditionnel »…

    Rien de tout çà avec Sarko ! Elections et électeurs semblent être le cadet de ses soucis ! Il continue de ficher en l’air les uns après les autres les fondements de la République égalitaire et fraternelle et ne prends acte d’aucune leçon des précédentes défaites. Il ressemble à un capitaine fou qui saborde son navire en pleine tempête.

    C’est ainsi qu’à l’horizon des sénatoriales, il annonce un nouveau recoupage des régions qui mécontente pareillement les élus de gauche comme ceux de droite. Avec son habituel manque de diplomatie, il fâche les plus susceptibles en les traitant comme des bouseux… à se demander s’il n’a pas pété une durite ?!

    Résultat de ce nouveau passage en force : Un cinglant désaveu des grands électeurs de droite à une politique qu’ils ne reconnaissent plus comme la leur !

    On n’avait jamais vu çà au Sénat depuis la Ve République ! 53 ans de souveraineté de la droite, dont le mode d’élection particulièrement injuste lui assurait pourtant, du moins semblait-il jusqu’à hier, une majorité pérenne, jetés aux orties.

    Grâce à l’arrogance vaniteuse de leur « monarque » le réveil des vieilles badernes UMP du sénat est violent ! Les voilà pour la plupart éjectés de leur confortable fauteuil d’élus-retraités ! Ils s’y voyaient jusqu’à leur mort, comme les académiciens, dur, dur ! Hagards et stupéfaits, ils se retrouvent, en quelques heures et sans le moindre délai pour que ce qu'il leur reste de neurones assimilent l'info, citoyens ordinaires ! On sait, avec Chirac, les ravages que peut faire la perte totale du Pouvoir à ceux qui étaient habitués à le posséder depuis des lustres, c’est bien simple, on les plaindrait presque les battus UMP du sénat … hé ! hé !

    Et comme si cette politique de destruction tous azimut ne suffisait pas à faire sombrer la droite dans la déprime, voilà que viennent se greffer, d’une année sur l’autre, des scandales à répétitions qui tous apportent des preuves de plus en plus flagrantes de la corruption de la bande à Sarko. Ce ne sont pas des sous-fifres, mais bien la garde rapprochée du « monarque », des ministres, des très proches comme Hortefeux, qui se retrouvent impliqués jusqu’au cou dans des affaires malodorantes. C’est au point que même les plus endoctrinés de l’UMP devraient commencer à se demander si tant de fumée ne cacherait pas, quand même, quelques petites flammèches …

    La question que tout le monde se pose est : A quand le tour de Sarkozy ? Puisqu’à l’évidence tout ce petit monde roulait pour lui, agissait sur ses ordres à lui, on devrait, à un moment ou à un autre, le voir à son tour interpellé par la Justice, fusse comme « témoin ».  

    Avec l’affaire Chirac, on sait bien qu’un « ex » ne risque pas grand-chose quand il redevient justiciable, confirmant les propos de monsieur Jean de la Fontaine : « Selon que vous serez puissant ou misérable les jugements de cour vous rendront blanc ou noir », mais ce n’est pas une raison pour laisser les « puissants » rouler en toute tranquillité sur ce boulevard de l’iniquité qu’on appelle indûment : Justice ! 

    Le plus intéressant est donc de savoir si un juge trouvera le courage de dénoncer l’implication de l’actuel chef de l’état dans une de ces affaires dont certaines dates de 1995. De plus, quand on sait de quelle façon l’exécutif peut, suite à un tour de passe-passe parfaitement indigne du « monarque » qui ne supporte pas qu’une institution échappe à son contrôle, faire pression sur la magistrature, la réponse à cette question n’en est que plus intéressante…  

    En tout cas, actualité passionnante, c’est le moins qu’on puisse dire !  

     

    Yahoo!

    votre commentaire