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    En découvrant cette nième affaire de corruption, on constate une fois de plus que TOTAL ne respecte plus la Vie, ceux qui le servent savent-ils encore ce que ça veut dire "respecter la Vie" ? Ce pétrole-là pue la putréfaction de la mort que ce groupe sème sur son passage depuis des décennies ! Si tous les groupes sont pourris TOTAL remporte la palme !

    Reste à regretter que ce procès comme tant d'autre débouchera sur ... rien du tout malgré le courage et la pugnacité de la juge mais bon, il a au moins l'avantage de mettre en pleine lumière ce que TOTAL et ses amis politiques parmi lesquels l'indéboulonnable PASQUA (on se demande dans quelle affaire il a pas trempé celui-là !!) auraient bien aimés garder "sous le boisseau" et çà c'est quand même une petite (toute petite) consolation !


    NB : certains s'étonneront que l'article ci-dessous ne soit plus celui publié hier, c'est que la bloggeuse a mal pris que je me serve de son article, pensez un tel chef-d'oeuvre (sic!) alors du coup j'ai créé ma propre image (ceux à qui elle plait peuvent s'en servir elle est libre d'accés) et cherché sur le web un article écris par un vrai journaliste ! Au moins, eux, ne se formalisent pas que l'info circule du moment qu'on les cite. Je n'ai eu que l'embarras du choix et je donne d'autres liens en fin de page pour ceux qui veulent en savoir plus. C'est quand même la première fois que ce genre de mésaventure m'arrive en général les personnes donnent leur feu vert mais bon ... no coment ! cqfd

     

    Le procès

    "pétrole contre nourriture"

    s'ouvre à Paris

    Créé le 21-01-2013 à 07h41 - Mis à jour à 09h43

     

    Par Le Nouvel Observateur avec AFP


    Parmi les personnes accusées d'avoir détourné le programme de l'ONU en Irak, Charles Pasqua, Total et son PDG Christophe de Margerie.

    Le procès du volet français des détournements du programme de l'ONU en Irak "pétrole contre nourriture" s'ouvre lundi 21 janvier à Paris, avec 20 personnes sur le banc des prévenus, dont Charles Pasqua, le groupe Total, son PDG et d'anciens diplomates.

    L'audience débute à 13h30 devant la 11e chambre correctionnelle, spécialisée dans les affaires financières, qui va siéger pour l'occasion dans les locaux de la prestigieuse 1ère chambre civile, qui a abrité les procès Chirac ou Clearstream.

    Pendant un mois, le procès va devoir se plonger dans l'Irak de Saddam Hussein et décortiquer les mécanismes de contournement d'un embargo économique décrété contre son régime après l'invasion irakienne du Koweït en 1990.

    Un détournement massif

    En 1995, cet embargo avait été allégé par l'ONU, qui permettait alors à Bagdad de vendre des quantités limitées de pétrole en échange de biens humanitaires et de consommation nécessaires à la population. C'était le programme "pétrole contre nourriture" ("oil for food").

    Or, il s'avèrera après la chute du dictateur, en 2003, année de l'invasion de l'Irak par les Etats-Unis, que son régime avait détourné massivement ce programme, par le biais de ventes parallèles et surfacturations.

    D'une part, les dirigeants irakiens attribuaient des barils à des personnalités "amies", qui recevaient des commissions lors de la revente du pétrole en contrepartie de leur lobbying en faveur de la levée de l'embargo. D'autre part, le régime de Bagdad exigeait des compléments de prix (surcharges) par rapport aux tarifs déclarés à l'ONU et empochait la différence par le biais d'intermédiaires et de sociétés écrans. Le scandale avait éclaboussé des centaines de sociétés et personnalités dans plusieurs dizaines de pays, en France notamment.

    Sur le banc : un ambassadeur, Charles Pasqua et le PDG de Total

    Se retrouvent ainsi lundi sur le banc des prévenus des responsables d'associations, hommes d'affaires, journalistes et anciens diplomates dont Jean-Bernard Mérimée, ex-ambassadeur de France à l'ONU, poursuivis pour avoir bénéficié d'allocations de pétrole. Il y a aussi avec eux l'ancien ministre de l'Intérieur Charles Pasqua, qui nie avoir profité des largesses des Irakiens.

    Le groupe Total, poursuivi comme personne morale, est quant à lui soupçonné d'avoir sciemment payé des surfacturations afin d'obtenir des contrats et acheté du brut provenant d'allocations illicites à des personnes privées. Mais il nie toute intention frauduleuse ou violation d'embargo. Plusieurs cadres de Total sont également poursuivis, de même que son PDG actuel, Christophe de Margerie, qui réfute lui aussi toute malversation.

    Un report prévisible

    Le dossier repose en outre largement sur des accusations de corruption, un chef que contestent les avocats des prévenus. Selon eux, il ne peut pas y avoir corruption puisque les surcharges étaient exigées par l'Etat irakien et versées dans ses caisses.

    Avant d'aborder le fond de l'affaire, le tribunal va examiner divers points de procédure. La défense prévoit en particulier de poser des "questions prioritaires de constitutionnalité" (QPC) qui, si elles sont jugées valables, pourraient entraîner un report du procès.

     

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