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    Ci-dessous le compte-rendu, à chaud, du maire d'Elne, Nicolas Garcia, à son retour du rassemblement organisé ce jour sur le parking du centre de rééducation fonctionnelle du centre Bouffard Vercelli de Cerbère.

    Quand on lit les propos de Patrick Rodriguez représentant des "autorités" et surtout l'incroyable arrogance de cet individu on a vraiment du mal à croire qu'on a changé de gouvernement !! Dès le départ le ton est donné quand du fond de son écran HD ce faire-valoir de l'autorité sanitaire a fait sortir Nicolas Garcia avant d'ouvrir les débats. Pourquoi faire sortir Nicolas Garcia et lui seul ? Mystère !

    Une chose est claire, c'est que le directeur de l'union sanitaire et sociale a fait une affaire personnelle de la délocalisation du Centre BF, c'est à se demander ce qu'il a à y gagner personnellement ?

    Avec Nicolas Garcia qui souligne leur nombre important à ce rassemblement, rendons hommage aux femmes qui, comme toujours, sont les plus courageuses à s'investir sur le terrain pour défendre leurs emplois certes, mais aussi les patients, ceux qui souffrent dans leur chair et auxquels on veut voler un environnement bénéfique à leur guérison à seule fin de satisfaire des ambitions gouvernementales et régionales purement mercantiles !

    A présent on attend de voir si les politiques vont donner leur feu vert à la délocalisation, puisqu'au final et d'après Patrick Rodriguez, c'est bien à eux et à eux seuls que revient la décision !!

     

    Compte-rendu "à chaud" de

    Nicolas Garcia

    nicolas Garcia

    Les salariés du centre Bouffard-Vercelli de Cerbère

    sont lucides et luttent.

     

    Ils et surtout elles étaient nombreux au centre de rééducation Bouffard-Vercelli de Cap Peyrefite à Cerbère, salariés, élus, patients, citoyens, pour empêcher la délocalisation des lits vers l'Hôpital de Perpignan toujours dans les intentions des gestionnaires et dans les tuyaux de l'ARS, malgré les promesses et les dire des uns et des autres.

     

    Soyons clair, parce que c'est l'intérêt des malades, des salariés et du territoire, tous réclament, au-delà du maintien sur les lieux, plus ou moins promis, la garantie que les métiers qui donnent à ce centre sa spécificité professionnelle, à savoir la réadaptation et les soins de suite, vont rester in situ. Toute autre proposition menace à terme la survie du site.

     

    Ils ont pu avoir par télé transmission un échange avec Mr Patrick Rodriguez, directeur général de l'USSAP, Union Sanitaire et Social de l'Aude et des Pyrénées, à qui l'ASCV a délégué la gestion. Ce monsieur après avoir refusé de parler en ma présence (il a clairement demandé que "monsieur Garcia sorte de la salle!") a donné son point de vue. Voilà comment on peut le résumer: "je ne reculerai pas sur le projet de délocalisation même s'il y a des compensations pour les salariés et le centre. Mon projet je l'ai monté avec l'ARS et la COSOS a déjà donné un avis favorable. Dans quelques jours l'ARS doit se prononcer et si les politiques me donnent leur aval, je concrétiserai la délocalisation. Estimez-vous heureux car l'Héliomarin de Banyuls sur mer et le Château Bleu d'Arles sur Tech sont dans des postures bien plus délicates".

     

    Autrement dit si ce soir la ministre socialiste de la santé décroche son téléphone et dit à la directrice de l'Agence Régionale de Santé qui est sous ses ordres: "stop, on arrête tout, le centre reste à Cerbère avec toutes ses activités et je ne veux plus en entendre parler" et bien plus aucun danger ne planera sur le centre de Cerbère et cela les salariés l'ont bien compris.

                     Nicolas Garcia

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