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    VIVISECTION … POURQUOI ?


     

    Parmi la longue liste des cruautés perpétrées par l’Homme envers les animaux, la plus horrible est assurément la vivisection.

    Loin de l’interdire, les Etats la considèrent comme nécessaire ! Et pourtant, il ne fait plus aucun doute aujourd’hui qu’il existe des modes de substitution à la vivisection, tout aussi efficaces sinon plus, adoptées avec succès par des scientifiques qui répugnaient à « travailler » sur des êtres vivants !

    Mais il y a beaucoup d’argent en jeu, de nombreuses entreprises parallèles profitent de la vivisection : élevages de « cobayes », dressage des chiens de garde, sociétés de vigiles, entreprises de transport, du bâtiment etc... Les Etats eux-mêmes touchent leur part du pactole, ce qui explique leur permissivité. De ce fait, les laboratoires de Recherche médicale, de produits cosmétiques ou agro-alimentaires, peuvent torturer à tout va sans que la Justice intervienne ! Aucun contrôle n’est jamais effectué, aucune délégation d’un quelconque service public n’a pour mission de vérifier in situ ce que les animaux subissent exactement, quant aux élus, gauche ou droite confondus, leur manque de curiosité sur la vivisection relève de la pathologie.

    L’industrie de l’agro-alimentaire utilise aussi la vivisection. L’horreur des « vaches hublot » est un exemple parmi, hélas, beaucoup d’autres de ces recherches dont le seul but est toujours plus de profits.

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    L’armée utilise aussi les animaux pour d’affreuses expériences ! Combien de malheureux sont, à l’heure actuelle, sacrifiées pour la recherche sur les armes bactériologiques, ou transformées en machine à tuer, comme les dauphins poseurs de bombes, sans oublier le lourd tribut versé jadis à la conquête de l’espace par ces petits martyrs. Les plus âgés d’entre nous se souviennent d’avoir vu à la télé des pauvres singes et chiens, prisonniers des capsules spatiales qui allaient les emmener vers une mort affreuse.

     

    Des millions d’animaux martyrisés, non pas pour sauver l’Humanité des maladies ou la protéger des terroristes, comme on veut nous le faire croire pour justifier l’injustifiable, mais bel et bien pour le profit financier et la gloriole des entreprises civiles et militaires qui pratiquent la vivisection !

    Il est évident que si une prise de conscience, nationale et internationale, n’oblige pas le législateur à intervenir, des milliers d’animaux continueront d’être atrocement martyrisés, mutilés, massacrés !

    Heureusement, les mentalités évoluent, de nombreuses associations de protection animale luttent et dénoncent tous les jours à travers le monde, avec une pugnacité et un courage admirables, les horreurs et le scandale de la vivisection.

    Mais s’il est facile de dénoncer la vivisection pratiquée au profit de l’industrie des cosmétiques, ou agro-alimentaire ou de l’armée, c’est plus difficile de dénoncer celle des laboratoires pharmaceutiques qui, officiellement du moins (!) cherchent LE médicament qui guérira cancer, sida ou mucoviscidose.

    Pourquoi est-ce plus difficile ? La vivisection serait-elle considérée comme un mal nécessaire, du moment qu’elle aurait comme but d’améliorer la santé publique ? Raisonner de la sorte, c’est accorder un blanc seing à ce qui n’est en réalité qu’une ignoble imposture !



    Les adeptes de la vivisection se fichent comme d’une guigne d’améliorer la santé des personnes ! Quelle meilleure preuve de cette indifférence que le scandale des maladies qualifiées « d’orphelines » ! « Orphelines » parce que rares, une rareté qui ajoute au malheur de ceux qui en sont victimes. Les critères de valeurs sociétales ont changées ! De nos jours, l’objectif n’est plus de guérir les malades, mais de s’enrichir à leurs dépends. Pourquoi chercher un traitement qui ne présente aucun intérêt financier et fera perdre beaucoup d’argent aux actionnaires ? Ainsi raisonnent les professionnels de la santé à l’aube du XXIe siècle ! Les victimes de maladies rares sont, comme les animaux de laboratoires, sacrifiées sur l’autel du sacro-saint profit et ce, au vu et au su de tous, sans que cela ne déclenche le soulèvement des foules ! A part quelques foyers de résistance au sein du personnel médical, le public reste indifférent et laisse les laboratoires pharmaceutiques, avec la complicité et l’aide active des états, déposséder le malade (un jour ou l’autre vous et moi !) de son humanité, pour en faire une marchandise qui, comme toute marchandise, doit être rentable ou disparaître !

    Comment espérer qu’une société aussi cruelle et inhumaine envers ses propres congénères, puisse être sensible à la souffrance d’un animal ?

    Et pourtant, est-il normal d’inoculer des maladies à des animaux ? Est-il normal de pratiquer des expérimentations atroces sur leurs pauvres corps, à seule fin de mieux comprendre l’origine des maladies ou le fonctionnement du système nerveux ? Est-il normal, sous prétexte de protéger notre santé et celle de nos proches, d’oublier que les animaux sont sensibles à la douleur et que, comme nous, souffrir et mourir les terrifient ?

    A l’heure où les mouvements de protection animale éveillent les consciences et luttent pour faire interdire la vivisection, le temps est venu de répondre, en notre âme et conscience, à cette question :

    En quoi l’Homme est-il supérieur à l’animal ?

     

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