• ce dessin est la propriété de FAUSTINE BRUNET  

    Je viens de recevoir cette information

    qui vous intéressera sûrement autant qu'elle m'a intéressée ...

     L'article est signé Aurélie Haroche site médical Jim.fr

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    Paris, le jeudi 29 juillet 2010 – En matière d’OGM, les avis rendus ne sont jamais univoques. Il en est encore ainsi des conclusions remises hier par le Haut conseil des biotechnologies concernant la pomme de terre génétiquement modifiée Amflora, développée par une filiale du groupe allemand BASF.

    Autorisée au grand dam des groupes écologistes par la commission européenne en mars dernier, Amflora est destinée à l’industrie du papier et à l’alimentation animale.

    Les interrogations concernant son innocuité se sont concentrées sur sa résistance à deux antibiotiques (la néomycine et la kanamycine).

    Pour l’Agence européenne de sécurité des aliments cette particularité ne représente pas une menace pour la santé humaine ou sur l’environnement tandis que le commissaire européen à la Santé, John Dalli martelait au mois de mars : « Le transfert de toute résistance antimicrobienne est si improbable que la conclusion reste celle d’un non danger pour la vie humaine ». Se rangeant derrière ces avis, le Haut conseil des biotechnologies a considéré que la «présence d’un gène de résistance à des antibiotiques ne constitue pas un risque singulier pour l’environnement et la santé » Cette position n’a cependant pas fait l’unanimité au sein de l’instance.

     Le Comité économique, éthique et social s’est montré plus réticent soulignant notamment l’influence potentiellement néfaste de l’autorisation de l’OGM sur l’opinion publique à l’heure où doit se renforcer la lutte contre la résistance aux antibiotiques.

    Si cette seconde position ne l’a pas emporté sur la teneur finale de l’avis, il semble peu probable qu’Amflora se retrouve cultivée en France, celle-ci ne présenterait en effet qu’une «utilité limitée pour les acteurs des filières féculière et papetière française » note l’avis. D’ailleurs, aucun industriel français « ne souhaite développer cette culture » affirment dans un communiqué commun les ministères de l’Ecologie, de l’Agriculture et de la Recherche.

     

    La conclusion se veut rassurante

    mais à mon avis elle ne rassurera personne !

    Restons vigilents !!

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