Jean Rède le maire de Banyuls-sur-Mer mis en examen !

La nouvelle réjouit tous ceux qui ne croyaient plus qu'un jour cet homme éminemment malhonnête, qui a fait tout ce qu'un politique ne DOIT PAS FAIRE, allait être enfin traîné devant un juge à qui il va devoir rendre des comptes.

Bien nombreux sont les banyulencs qui auraient préférés que cette mise en examen ait lieu 14 ans plus tôt. Mais Pierre Becque, le successeur en 1995 de Jean Rède, ainsi que ses conseillers ont eu peur de franchir le pas et, sous prétexte de réconcilier les banyulencs largement divisés après 12 années de « rédisme », ont préférés tourner la page.

Le résultat c'est que Jean Rède a continué, malgré l'âge et la maladie, à courir après ce siège de maire qu'il avait perdu et qu'il voulait récupérer par-dessus tout ! Les dernières élections lui ont permis de réaliser ce rêve fou, grâce à l'ambition d'un des candidats qui, bien qu'arrivé en 4^e position, a cru qu'il pouvait être élu et s'est maintenu dès qu'il a appris le désistement (en faveur de Rède) du 3^e candidat.

Le grand retour de JR est au final une victoire qui risque d'être très amère pour lui et bien douce au cœur de ses adversaires ! Si le vieillard qu'il est devenu avait eu la sagesse de rester chez lui à soigner ses rhumatismes et son cœur, la Justice aurait certainement continué d'oublier Jean Rède. Un proverbe dit qu' « on est toujours puni par où on a pêché », or le plus grand pêché de Rède est assurément l'avidité qui chez lui prends de multiples aspects, tous plus écœurants les uns que les autres.

Sa mise en examen révèle au public et en particulier aux banyulencs que Jean Rède, le « sauveur » du CHM est en fait son fossoyeur. Ici comme à la mairie il jonglait avec l'argent des subventions qu'il détournait habilement à son profit personnel et aux dépends des destinataires, en l'occurrence des enfants malades ce qui est parfaitement ignoble.

Une chose est sûre, la salle d'audience risque d'être trop petite pour recevoir le public qui se présentera le 30 mars prochain au Palais de Justice de Perpignan.