• Je suis sans doute bête mais ...

    Face à la crise qui balaye l'économie mondiale, génère des centaines de milliers de chômeurs à la vitesse de la lumière, augmente les inégalités et la misère, confirme les scandaleux comportements des prédateurs qui, après nous avoir conduit à la ruine continuent de s'en mettre plein les pognes, il y a de quoi prendre les armes !

    Quand on voit les sommes scandaleuses, pharaoniques, obscènes distribuées à des banques tout en laissant à leur poste ceux qui nous ont conduits à la ruine, même les plus gentils ressentent une véritable haine contre un système qui dédouane des voleurs de haut vol aux dépends des plus pauvres !

    N'y a-t-il pas une autre solution que celle de récompenser à coups de milliards les bandits à cols blancs qui ont puisés jusqu'à plus soif dans la « caisse » pour assouvir leur passion malsaine du jeu boursicotier ?

    Un petit patron ou un ouvrier qui se retrouve sans le sou et pas forcément à cause de sa malhonnêteté mais le plus souvent à cause de la « conjoncture » en sont réduits à mettre la clé sous la porte et dans le pire des cas se retrouvent en prison ou SDF car ceux-là personne ne les aide, l'état moins que quiconque ! Quant aux banques n'en parlons pas, au lieu d'aider elles poussent à la faillite !

    Aujourd'hui ces mêmes banques « prêteur-sur-gage », car elles ne sont plus rien d'autre que cela, se retrouvent à cause de la malhonnêteté de leurs patrons, en faillite. Une faillite qu'on peut comparer à un monstrueux tsunami qui balaye de sa force aveugle l'économie mondiale et nous avec !

    A force de surfer dans les hautes sphères, ces « grands » patrons pourris jusqu'à l'os avaient fini par se croire intouchables et, après avoir mis aux orties toute notion de déontologie, de « limites-à-ne-pas-franchir » et « d'honnêtetés-basiques » qui faisaient la force de la plupart des patrons de jadis, ont finis par faire exploser la machine.

    Le scandale est énorme mais ceux qui en sont la cause ne se sont pas suicidés pour autant, que nenni, ils se débrouillent pour continuer à ratisser tout ce qu'ils peuvent en piochant dans la manne que, pour des raisons incompréhensiblement scandaleuses, les états s'obstinent à leur verser sous prétexte de « sauver » ce qui peut l'être encore ! On cauchemarde !

    Est-ce qu'il n'aurait pas été possible pour une fois de sacrifier sur l'autel du sacro-saint Profit non pas des innocents mais les coupables de cette crise sans précédent ?

    Pourquoi au lieu de récompenser les mauvais patrons de leurs mauvais coup, ne pas avoir distribué ces sommes colossales aux revenus les plus bas des sociétés : les retraités, les petits salaires, les subventions sociales etc .. ? Le Peuple en un mot !

    Le Peuple que l'on dit Souverain, voyant son revenu mensuel augmenté d'à peu près 1000€ (je ne pense pas mettre la barre trop haut eu égard aux centaines de milliards qui sont redistribués à l'échelle mondiale dans la poche des banquiers voyous) aurait vu sa qualité de vie améliorée et par voie de conséquence se serait mis à acheter. Ces 1000 € auraient alors, tout naturellement, atterri tôt ou tard dans les coffres des banques, à la différence que ces milliards là auraient au passage fait le bonheur des gens ordinaires. Au lieu de çà c'est la panique générale, les usines ferment tandis que d'autres profitent de l'aubaine pour délocaliser, sous prétexte de la « crise » mettant sans vergogne et avec la bénédiction générale : « c'est la faute à la crise ! » des milliers d'ouvriers au chômage, ce qui de nos jour égale descente aux enfers.

    Les chefs d'état dépensent nos sous pour sauver des bandits qui devraient tous être en prison, au lieu des 2 ou 3 interpellés dont le fameux Maddof, dont les médias on reportés avec force reportages la chute vertigineuse certes, mais moins que celle des pauvres gens qui se retrouvent à la rue ou des ouvriers qui demain pointeront au chômage !

    Pour finir je ne peux m'empêcher de rendre hommage à l'énergie, au courage et à la détermination des guadeloupéens qui ont refusé de payer les pots cassés par des voyous à cols blancs et ont luttés plus d'un mois, malgré la « crise », malgré les sacrifices qu'entraînaient leurs revendications, contre le mur du gouvernement et celui du MEDEF qui ont finis par s'écrouler l'un et l'autre pour donner à ce peuple digne et fier le minimum vital : 200€ de plus par mois !

    Que la métropole prenne exemple sur ces frères d'outre-mer, que soit dit en passant on a bien laissé tomber (sic !) mais qui nous ont prouvés qu'ils n'avaient pas besoin de nous et nous ont donné au passage une belle leçon de courage !

    LIBERTÉ-ÉGALITÉ-FRATERNITÉ est-ce que ces mots veulent encore dire quelques chose ?

     

     

     

     

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