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    Après s'être déshonorée à la face du monde pour avoir offert l'appui de ses forces armées à des dictateurs nord africains, avec lesquels Sarko et sa bande frayaient sans vergogne,voilà que ce gouvernement persiste et signe dans l'indignité en livrant à la police espagnole des jeunes basques ! 

     

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    Article du 28 février publié par EITB

    Deux jeunes militants basques de Segi arrêtés à Bayonne

    Rédaction - 28/02/2011 

    Deux des 8 jeunes retranchés à Ispoure la semaine passée, afin que soient rétablis leurs "droits civiques et politiques", ont été arrêtés ce matin à Bayonne, comme le souhaitait Madrid.

    En collaboration avec le Commissariat général de l'Information espagnole, la police française a procédé ce matin à Bayonne à l'arrestation de deux personnes présentées comme dirigeants de l'organisation basque Segi, jeunesse radicale légale en France mais considérée en Espagne comme inféodée à l'ETA.

    Depuis le 20 février dernier, Bergoi Madernaz del Pozo et Aiala Zaldibar Albarado avaient décidé de s'enfermer à Ispoure (Pays Basque nord) en compagnie de 6 autres jeunes militants basques menacés par un mandat d'arrêt européen diligenté par Madrid, pour demander publiquement le "respect des droits civiques et politiques".

    Ces huit personnes avaient exprimé publiquement lors d'une conférence de presse leur "chance" d'avoir fui une opération policière menée en octobre dernier contre l'organisation Segi.

    Des représentants d'Abertzaleen Batasuna, Batasuna, Askatasuna, Anai Artea, Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA), Solidaires, CDDHPV, Segi et LAB avaient manifesté pendant la conférence de presse leur soutien aux jeunes enfermés.

      Vendredi dernier, environ 80 militants de Segi avaient manifesté à St Jean de Luz pour demander la démission de la Ministre des Affaires Etrangères, Michèle Alliot-Marie, élue dans cette ville du Pays Basque nord.

     

     

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    Et le communiqué de l'AFP publié ce jour mercredi 2 mars 2011 

    Nouvelles arrestations de jeunes indépendantistes au Pays basque

    BAYONNE (Pyrénées-Atlantiques) — Deux jeunes militants basques espagnols, membres de l'organisation Segi, ont été interpellés mercredi à Arcangues, au Pays basque français, en vertu de mandats d'arrêt émis à leur encontre par la justice espagnole, a-t-on appris de source proche de l'enquête.

    Xalba Ramirez Cruz et son frère Jazint font partie d'un groupe de huit membres de Segi, tous visés par des mandats d'arrêt émis par Madrid pour leur appartenance à cette organisation interdite en Espagne* en raison de ses liens présumés avec le groupe armé ETA.

    Le groupe, dont quatre membres ont déjà été interpellés lundi, s'était réuni le 21 février à Ispoure (Pyrénées-Atlantiques) pour dénoncer publiquement la "politique répressive" exercée à leur encontre.

    Les deux frères Ramirez Cruz ont été arrêtés par des policiers en civil cagoulés, pistolet au poing, alors qu'ils se rendaient à Bayonne pour assister à une conférence de presse organisée par le Comité de soutien aux prisonniers basque Askatasuna, a indiqué un élu basque qui les conduisait à bord de sa voiture.

    Selon cet élu de Saint-Pée-sur-Nivelle, Jean-François Bederede, qui hébergeait les deux jeunes, son véhicule a été intercepté par trois voitures banalisées à Arcangues. "Sept ou huit agents armés et cagoulés les ont alors violemment extraits du siège arrière et m'ont interdit de les accompagner, en proférant des injures", a-t-il déclaré.

    Une source judiciaire a indiqué à l'AFP que les deux jeunes seraient présentés dès mercredi devant la Cour d'appel de Pau.

    Cette juridiction a maintenu en détention les quatre militants du groupe qui avaient déjà été interpellés lundi au Pays basque français, dans l'attente de l'examen de leur dossier, le 8 mars prochain, en vue de leur transfert éventuel aux autorités de Madrid.

    Parmi eux se trouve Alaia Zaldivar, 24 ans, arrêtée initialement le 18 janvier dernier à Bayonne et qui se trouvait en liberté sous contrôle judiciaire. Elle est en attente du résultat d'un pourvoi en cassation après que la Cour d'appel de Pau a validé, le 1er février, le mandat d'arrêt européen émis à son encontre.

    Le groupe de jeunes militants a déclaré avoir fui l'Espagne après avoir échappé aux coups de filet opérés en octobre et décembre contre leur mouvement.

    Askatasuna et un collectif constitué au Pays basque contre les mandats d'arrêt européens ont dénoncé mercredi devant la presse l'utilisation "purement politique" de cet instrument juridique qui permet à la France, selon eux, de "livrer" des militants politiques à la police espagnole et à ses "méthodes bien connues".

     

    *Organisation légale en France

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