• L OTAN-EN-10-PTS-02   

    Les foudres de guerre de l’Otan, qui sont prêts à se précipiter vent en poupe, avec armes et bagages, hommes armés jusqu’aux dents dans des pays qu’il faut « aider » et qui :

    -  soit arrivent trop tard, comme en Afghanistan … quel dommage qu’ils aient attendu la mort de Massoud et le 11 septembre pour agir, ça aurait évité des milliers de morts !

    - soit partent pour rien comme en Irak, parce que le cow-boy idiot avait dit sans s’étrangler malgré l’énormité de son mensonge, que ce pays fabriquait des armes chimiques, la vérité c’est que « Dobeulyou » voulait la peau de Saddam Hussein, pour faire plaisir à papa Bush !

    - soit se décident à aider les résistants à la dictature, comme en Libye, et ça c’est très bien … enfin, c’est en tout cas ce qu’on veut nous faire croire, que c’est très bien, mais est-ce que c’est vraiment si bien que çà ? Et si c’est bien, pourquoi avoir attendu 40 ans avant de s’apercevoir que Kadhafi était un horrible bonhomme ? Pendant 40 ans les pays de l’Otan ont déroulé le tapis rouge devant le dictateur et sa tente de bédoin en fermant hypocritement les yeux sur ce qu’il était réellement. Et subitement les aveugles voient ! Un miracle ? Pas vraiment … ce qui a déclenché l’aide « spontanée » de l’Otan aux insurgés Libyens est, du moins à mon humble avis de Candide, le projet d’indépendance monétaire imaginé par Kadhafi, qui s’apprêtait à créer une nouvelle monnaie spécifique aux pays arabes. Le but de ce projet était de rendre les pays arabes indépendants financièrement du dollar. Or, ce sont ces pays qui détiennent, ne l’oublions pas, les plus importantes réserves mondiales de pétrole. Forcément, un tel projet a fait flipper l’Amérique et avec elle tous les patrons des grands groupes financiers qui ne jurent que par le sacro-saint « pétrodollar ». Il n’en fallait pas plus à l’Organisation pour aller « sauver le soldat dollar » déjà bien mal en point et qui n’avait pas besoin, en plus, de subir l’indépendance monétaire des pays les plus riches de la planète en or noir.

    Ces quelques exemples expliquent en partie pourquoi l’Otan, qui se définit comme une organisation militaire d'assistance mutuelle en cas d'agression, aide qui il veut, quand il veut, en fonction non pas de la demande ou des besoins des peuples « agressés », mais plus prosaïquement et bien moins noblement, en fonction des intérêts bassement financiers des pays de l’Organisation, en particulier l’Amérique.

    De Gaulle avait sorti la France de cette organisation, qu’il appelait « le grand machin* » pour ne plus être à la botte des Etats-Unis. Aucun des présidents qui lui ont succédé n’avaient remis en cause cette décision, garante de notre indépendance, jusqu’à Sarkozy, ce grand ami de l’Amérique, qui s’est dépêché de remettre la France dans les chaînes de l’Otan ! Encore une connerie du « super » président, la plus grave sans doute car celle-là coûte cher en vies humaines à notre pays.

    Pour la Syrie, étonnamment, on voit l’Otan freiner des quatre fers pour ne pas aller secourir le peuple, pourtant épouvantablement martyrisé par Bachar al-Assad, dictateur comme son père mais avec ce que sa bêtise et sa paranoïa lui inspirent de cruauté en plus !  Il suffit de lire l’article intitulé «  Avec les compliments de la communauté internationale  pour prendre conscience de ce qu’un seul homme peut faire subir à des millions d’autres. Ces horreurs se passent aujourd’hui, en cet instant, et pourtant les pays de l’Otan, y compris la France tellement zélée en Libye, hormis quelques protestations diplomatiques et une lettre pleurnicharde de la future maman de l’Elysée, ne semblent pas prêts de vouloir aider les syriens. Pourquoi ? Sans doute parce que les américains voient d’abord dans l’épouvantable Bachar al-Assad un ennemi des terroristes musulmans ce qui suffit, aux yeux de la très protectionniste Amérique, à considérer comme un chef d’état à part entière ce sadique au QI d’une huître.

    L’Otan est une imposture, un simple outil au service l’Amérique. L’Organisation vole au secours des « peuples opprimés » si ça arrange les States, mais si ça les dérange, elle ne bouge pas d’un iota, quelle que soit l’urgence, sous prétexte de ne pas faire « d’ingérence ».

    Au vu de l’actualité syrienne, on regrette encore plus amèrement le temps où la France ne faisait plus partie du « grand machin* » !

     

    *« grand machin » : On dit souvent à tort qu'il s'agissait de l'ONU, c'est faux et je suis sûre de ne pas me tromper, car j'étais devant la télé quand de Gaulle l'a dit en direct, toutes ses conférences de presse se déroulaient en direct, c'était en 1969, j'avais 21 ans et il y a longtemps, mais je me souviens très bien quand De Gaulle avait, avec son humour corrosif, sorti cette saillie contre l’OTAN qu’il détestait au point d’en avoir retiré la France 3 ans auparavant

    *«  Avec les compliments de la communauté internationaleà mon avis l'auteur se trompe en épinglant l'ONU plutôt que l'OTAN. Au point où en est la Syrie, ce pays a davantage besoin des forces armées de l'OTAN que des diplômates de l'ONU ... mais je me trompe peut-être...       ali ferzat

    Ali FARZAT,

    l'auteur de la caricature ci-dessous, a été tabassé le 25 août dernier, blessé à la main, il est resté quelque temps sans pouvoir tenir un crayon, mais il s'en sort malgré tout à bon compte ... ses agresseurs l'ont laissé vivre !

     Bachar-AL-ASSAD-vu-par-Ali-FARZAT

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