• Julian Assange le fondateur de WikiLeaks

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    Pour le moment le scandale est limité à l'Amérique. Le gouvernement américain abuse de son pouvoir en enjoignant aux FAI de délivrer les donnés qui les intéressent ... et après çà ils se permettent de donner des leçons de démocratie aux autres pays de la planète : quelle bande de jean-foutre ces amerloks !! Il paraîtrait que le seul fait d'ouvrir un compte sur Twitter sous-entendrait que les abonnés renonçaient je cite "au plein contrôle de leurs données" ce qui évidemment est un mensonge éhonté et une aberration ! Normalement ces réseaux s'engagent à préserver la confidentialité de nos données personnelles même s'il vaut mieux ne pas trop leur faire confiance, la preuve nous en a été mainte fois donnée et pas seulement par l'affaire Wikileaks. 

    C'est quand même cette fameuse affaire Wikileaks  qui a permis de confirmer qu'il vaut mieux ne pas divulguer sur le net ce qui est privé.

    Devons-nous craindre nous aussi d'être violés dans notre intimité virtuelle à "l'insu de notre plein gré" comme aurait dit Richard Virenque, soit par la Justice ou les forces de l'ordre ou une quelconque représentation gouvernementale si par malheur on venait à les intéresser ? C'est à craindre ! C'est peut-être même déjà commencé, faisons confiance à la sarkozie pour ce genre de truc, à la sarkozie mais aussi aux socialistes qui n'ont rien à envier à la droite côté espionnite-aigüe, souvenons-nous des écoutes téléphoniques de Miterrand ...

    Quoiqu'il en soit ceux qui comme moi ont un FAI américain savent déjà qu'ils sont "peut-être" sur écoute ... Grrrrrrr !! jaune ordi07

     

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    Article publié sur TRIBUNE ce jour 14 novembre 2011

    sous le titre :

    WikiLeaks: Twitter doit fournir les données de trois utilisateurs

     

    Un juge fédéral américain a confirmé une décision enjoignant le réseau social Twitter de révéler des informations sur trois personnes en contact avec WikiLeaks, comme l'avait demandé l'administration Obama.

    En vertu de ce jugement rendu jeudi, Twitter devra fournir aux enquêteurs américains les informations sur les comptes d'une parlementaire islandaise, Birgitta Jonsdottir, d'un chercheur américain en informatique, Jacob Appelbaum, et de Rop Gonggrijp, un collaborateur néerlandais de WikiLeaks.

    La décision, rendue par le juge fédéral Liam O'Grady, confirme un précédent jugement datant de mars dernier. Le juge O'Grady a estimé qu'en ouvrant des comptes sur Twitter, ces trois personnes avaient renoncé au plein contrôle de leurs données.

    WikiLeaks a publié sur internet des milliers de documents confidentiels sur les guerres en Irak et en Afghanistan et des notes provenant de diplomates américains en poste à travers le monde.

    Le juge O'Grady a également rejeté une requête demandant la publication du nom des autres entreprises qui auraient été sollicitées dans le cadre de l'enquête américaine sur WikiLeaks. "Le secret invoqué par le gouvernement prévaut", a estimé le magistrat.

    Ce jugement est "extrêmement préoccupant", a réagi l'organisation Electronic Frontier Foundation (EFF), qui représente, avec l'Association américaine de défense des libertés civile (Aclu), Mme Jonsdottir.

    "Quand vous utilisez internet, vous confiez votre conversation en ligne, vos pensées, vos expériences, les endroits où vous vous trouvez, vos photos et plus encore à des dizaines d'entreprises qui hébergent ou font circuler vos informations", a observé dans un communiqué la directrice juridique d'EFF, Cindy Cohn.

    "Avec cette décision, le tribunal est en train de dire à tous les utilisateurs de (sites) hébergés aux Etats-Unis que le gouvernement américain aura un accès secret à leurs données", a renchéri Mme Jonsdottir, cité dans le communiqué d'EFF.

    L'affaire a créé des remous entre les Etats-Unis et l'Islande, l'ambassadeur américain à Reykjavik ayant été convoqué en janvier au ministère islandais des Affaires étrangères

     

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