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    En regardant bien vous apercevrez les palmiers rachitiques plantés par JR sur "son" allée Maillol

     

    La manie obsessionnelle de Jean Rède contre nos bons vieux arbres ne date pas d’aujourd’hui ! Les banyulencs se souviennent de la partie de bras de fer qu’il a fallu mener contre le maire lors de ses deux précédents mandats où sa fixette était déjà de « réaménager » Banyuls en éradiquant tous les platanes comme autant de souvenirs des anciens, y compris la merveilleuse allée de la Promenade.

    Si ces derniers ont été sauvés, on peut compter à plus de 150 les platanes massacrés par ce fossoyeur de verdure durant ses 3 mandats.

    Pendant 15 ans les arbres de la commune ont pu vivre tranquilles, jusqu'au retour de JR en 2008. Il recommença à éradiquer à tout va, même les deux magnifiques cyprés, véritables géants qui ornaient de leur masse majestueuse les deux côtés de l’entrée du vieux cimetière côté école furent sacrifiés, on se demande pourquoi car ils ne gênaient personne et étaient plantés à un emplacement réservé exprès pour eux par l'architecte qui avait dessiné cette entrée ! Aujourd'hui à leur place il y a un container poubelle (sic!) C'est ainsi que Jean Rède symbolisa son retour à la mairie, et sur sa lancée "victorieuse" il fit éradiquer en deux temps trois mouvements la magnifique allée de pins parasols qui ornaient le front de mer de l’avenue du Fontaulé.

    Ce massacre fut la cause du dernier grand chagrin d’un vieux banyulenc et d'un très brave homme, Tintin Valldossera qui, n’ayant pas sa langue dans sa poche, ne s’était pas gêné pour dire à Rède ce qu’il pensait de ce véritable viol paysager et moral. Ces pins appartenaient à la communauté Rède n'avait pas le droit d'y toucher! Tintin choisit un jour de vote, en pleine salle du conseil municipal où Rède, gardien de l’urne, fut bien obligé de subir l’engueulade qu'il méritait.

    Le vieux vigneron-pêcheur amoureux de son Banyuls et malheureux de le voir systématiquement défiguré, malmené, souillé, avait mené toutes les batailles organisées contre le maire iconoclaste. Ce jour là, la colère du vieux loup de mer fustigea le coupable qui n’osa piper mot. "Poc qu'ha dit res !*"  disait Tintin en levant le menton comme un homme prêt à en découdre. Car évidemment Jean Rède n'avait pas répondu à l'aparté ! Que pouvait-il répondre ? Que les magnifiques pins parasols dissimulaient trop "son" allée maillol et "ses" pins rachitiques (voir photo) ? La confusion de l'arbricide trublion rasséréna un peu de son chagrin Tintin Valldossera. Mais la blessure était trop profonde. C’est lui qui avait planté ces arbres de ses mains, ils étaient sa fierté, le but de ses promenades quotidiennes sur le front de mer. Tintin survécut trois années à ses chers pins parasols, trois années où la tristesse et l’écœurement l’emportèrent sur l’envie de vivre.

    Aujourd’hui Tintin nous a quittés, mais Rède est toujours là avec ses projets destructeurs, onéreux, stupides, sa rage malveillante de semer le trouble chez ses administrés, semer la zizanie et pour couronner le tout détruire du beau pour y implanter du laid. La dernière de ces décisions aberrantes dont il a le secret, abstraction faite de son projet sur le port, est de faire d’une pierre deux coups : se débarrasser des étourneaux et réaliser son vieux rêve de ne plus voir un seul platane à Banyuls. Rède leur préfère les palmiers va savoir pourquoi ! Certains disent que c’est par nostalgie du pays où il est né, Madagascar.

    Tout le monde s'est aperçu que les étourneaux salissent lieux publics et voitures de leurs déjections, Banyuls et la place Paul Reig n’échappent pas aux conséquences"matérielles" de la présence de ces volatiles. Chaque année c’est pareil, mais durant des années les étourneaux préféraient Perpignan. À présent ils sont partout. Soit leur colonie s’est agrandie soit les perpignanais ont fini par trouver comment les chasser de leur ville, le fait est que Banyuls comme sans doute d’autres villages, est devenu terre d’accueil pour les étourneaux qui, il faut le souligner, ne deviennent envahissant qu’à cette époque de l’année.

    A Banyuls, chaque fois qu’un étourneau s’oublie du haut des platanes de la place Paul Reig il ajoute, à l’infraction de dégradation d’un lieu public, le crime de lèse-majesté ! Lèse-majesté envers JR, le concepteur de cette place, dont le goût de chiotte a transformé en pute des villes une belle des champs.

    Est-il fou d’imaginer qu’au vu des souillures sur « sa » belle place, le machiavel banyulenc aurait vu là l’occasion inespérée de justifier l’éradication des platanes au nom de la salubrité publique ? Plus de platanes, plus d’étourneaux, plus de saletés ! Ainsi, une fois débarrassé de ces platanes qu’il déteste, JR aurait enfin le champ libre pour réaliser son rêve, transformer Banyuls-sur-Mer en palmeraie.

    Tout cela est à mettre au conditionnel car l’abattage des platanes n’est pas confirmé. Mais si l’info s’avérait exacte les banyulencs, déjà très remontés par le projet d’agrandissement du port, accepteraient-ils sans réagir ce nouveau coup de Jarnac contre leur village ?

     

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    Les platanes de la Promenade en hiver

    En 1993 JR rêvait de les remplacer par

    des palmiers et des lauriers roses -sic ! -

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