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    Depuis des années jean-marc Ayrault rêve de "son" aéroport à 20 km de sa bonne ville de Nantes seulement voilà, la population n'en veut pas les écolos non plus ! On sait les pollutions générées par les avions, le bruit, les rejets de gaz dangereux pour la santé et la couche d'ozone etc ... Mais il y a aussi les drames humains et les destructions paysagères conséquences directes de l'installation d'un aéroport en pleine campagne.

    Depuis des années à Notre Dame des Landes, cet endroit où jean-marc Ayrault a décidé que la zone était parfaite pour "son" aéroport se joue un affrontement violent avec la population qui ne veut pas de cet aéroport et franchement, on les comprend ! Ce projet, outre qu'il va détruire avec la vie de nombreuses famille un paysage remarquable, est voué à l'échec toutes les études le démontrent. Comment expliquer l'obstination à la limite de l'idiotie de Jean-Marc Ayrault ? Aurait-il fait des promesses à des gens importants qu'il ne veut pas, ou ne peut pas, décevoir ? Le fait est qu'il refuse de se rendre à la raison et d'oublier ce projet désastreux. Pire ! Depuis que le 6 mai a changé la donne en faveur de l'ex maire de Nantes qui a démissionné pour devenir premier ministre, voilà que celui-ci profite sans pudeur ni amour propre de sa puissance ministérielle pour imposer sa volonté.

    Quand on lit l'article ci-dessous, on se croirait revenu quelques mois en arrière, à l'époque de Sarkozy et de ses crises d'autoritarisme sauf que là c'est le premier ministre d'un gouvernement de gauche qui envoie 1000 gendarmes mobiles pour éjecter manu-militari les occupants du site, bonjour la déception !


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    Notre Dame des Landes : Attac condamne un gouvernement qui expulse et détruit !

    Publié le 22 octobre 2012 - 12:31 par Attac France 

     

    La lutte contre la construction de l'aéroport de Notre Dame des Landes a pris cette semaine une tournure particulière avec l'invasion de la ZAD (Zone d'aménagement différé rebaptisée Zone à Défendre) par près de 1000 gendarmes mobiles.

    Envoyés pour expulser les occupantEs militantEs à 15 jours de la trêve hivernale, ils laissent ainsi la place aux machines de chantier de Vinci pour la construction, prévue début 2013, d'un barreau routier préalable à la bétonnisation de la zone.

    Cet aéroport, exemple emblématique du grand projet inutile et imposé, constitue un énorme gâchis tant humain et social que financier et environnemental : il va chasser des habitants là depuis toujours et d'autres, venus construire des alternatives soutenables, opposés à des modèles industriel et de transport qui nous mènent dans le mur.

    Par ailleurs, à un moment où le gouvernement a choisi de mettre en œuvre une politique d'austérité pour atteindre en 2013 une déficit limité à 3% du PIB, comment peut-il justifier de gaspiller des centaines de millions d'euros, voire plus, pour construire un aéroport dont il n'arrive même pas à démontrer l'utilité sociale et dont le financement va être assuré par un partenariat public privé garantissant un retour sur investissement exorbitant à Vinci ?

    Sur le plan écologique ce projet aura un coût considérable ; il va détruire non seulement 1600 hectares de terres agricoles et de bocage prévus pour la construction de l'aéroport, mais aussi des dizaines de milliers d'autres pour les énormes zones commerciales et industrielles qui ne vont pas manquer de s'implanter sur les 20 kilomètres qui séparent Notre-Dame-Des-Landes de Nantes. Ceci réduira la production maraîchère de proximité, la production agricole et la biodiversité.

    Le CA d'Attac France, réuni samedi 20 octobre, apporte donc son soutien à tous ceux qui, conscients des conflits entre des intérêts privés et l'intérêt général, luttent contre la construction à NDDL de l'aéroport du Grand Ouest (AGO) et qui sont notamment victimes d'une inacceptable répression et de la violence policière.

     

     


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