•   Jean VILAR

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    Pratiquants ou athées, fidèles du festival d'Avignon ou pas, impossible de rester indifférents à cet opéra ignoble intitulé « Sul concetto di volto nel figlio di Dio », présenté par un certain Romea Castellucci qui aurait mieux fait de rester en Italie ! Le MONDE commente le scandale de cette représentation avec une neutralité navrante lire ICI

    La réalité est que cette exhibition blasphématoire, dans le style « pipi-caca-boudin » prisé depuis quelques temps par certains "artistes" en mal de notoriété mais qui, incapables de véritable créativité, semblent puiser leur inspiration dans la cuvette des w-c, est une insulte autant aux chrétiens qu'à l'Art, mais aussi à tous les grands artistes à qui nous devons le festival d'Avignon !

    On devrait dire à ces pseudos "créateurs", que leur liberté s'arrête là où commence celle des autres et que le véritable talent n’est pas de profaner le sacré mais de transcender le spectateur, de l’arracher à l’ordinaire pour le hisser vers l’extraordinaire et non le faire sombrer dans les bas-fonds insanes d’un esprit corrompu ou malade ! Un de ces « créateurs » prêts à tout pour camoufler leur manque de talent derrière un bon gros scandale qui va faire les gros titres et pâmer les snobs, est venu souiller le festival d'Avignon 2011 ! Regrettable ...  Il est vrai que tout le monde ne s’appelle pas Shakespeare et les médiocres sont prêts au pire pourvu qu’on parle d’eux. C'est à ce pire qu'ont eu droit les spectateurs du pitoyable "opéra" imaginé par un fumiste dont le seul but à l'évidence était que l'on parle de lui. De ce côté là mission accomplie, on en parle !

     

    Décidément, on vit une triste époque et Jean Vilar, le créateur visionnaire du festival d’Avignon, doit se retourner dans sa tombe que des spectacles aussi écœurants que ce « Sul concetto di volto nel figlio di Dio », aient été autorisés à son festival ! Voir ICI  la première représentation du festival d’Avignon, qu’on appelait alors « Une semaine d’Art en Avignon » et qui avait eu lieu non pas en juillet, mais du 4 au 10 septembre 1947.

     

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