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    Incroyable connivence des hommes et femmes politiques actuels avec les criminels de l’Histoire ! Voici une information lire... qui scandalise et révolte. Je l’ai lu sans en croire mes yeux et pourtant c’est la triste, la lamentable réalité !! 

    Le Parlement Européen, cette clique de baudruches à genoux devant les lobbies de la finance, ces profiteurs qui ne s’animent que pour aller palper leur chèque de fin de mois et ne font acte de présence dans l’hémicycle que pour ne pas perdre un centime de leurs émoluments, ont refusé l’exposition « Exhumation des fosses, récupération des dignités en Espagne ».

    Cette exposition prouve les crimes contre l’Humanité perpétrés par le dictateur espagnol Franco et sa bande d'assassins fanatiques. Leurs accusateurs sont les martyrs eux-mêmes, par l'intermédiaire de ce qui reste de leurs pauvres corps sacrifiés, retrouvés dans les charniers et pieusement mis à jour par leurs enfants et petits enfants afin qu'ils puissent témoigner devant cette génération, mais aussi et surtout devant l'Histoire, pourquoi l’avoir refusée ?

    Franco n'a jamais payé pour ses crimes, est mort dans son lit, a eu droit à des funérailles grandioses avant d'être enterré dans un mosolé digne d'un pharaon et cimenté avec le sang et les souffrances des prisonniers qui l'ont bâti.

    Justice n'a jamais été rendue aux victimes de ce tyran et voilà qu'aujourd'hui encore le Caudillo est protégé par ceux qui devraient au contraire aider ses accusateurs à dénoncer, à la face du monde, les crimes de ce dictateur sanguinaire et paranoïaque !!

    De quoi les politiques de 2013 ont-ils peur ?

    Heureusement, l'exposition a quand même été inaugurée et durera jusqu'au 23 juin aux Halles ST-Géry à Bruxelles.

    Ceux qui ne pourront pas ouvrir le lien indiqué en début de texte peuvent lire l'article de François Jeanne d'Othee.

    ***

    Le Parlement européen

    refuse une expo sur les victimes du franquisme

    vendredi 10 mai 2013 à 12h13

     

    Refusée au Parlement européen, l'exposition « Exhumation des fosses, récupération des dignités en Espagne » a été inaugurée aux Halles Saint-Géry, à Bruxelles, où elle se tiendra jusqu’au 23 juin.

     

    L'exposition présente le travail de recherche et d'identification des disparus sous la dictature de Franco mené, depuis l'année 2000, par l'Association pour la récupération de la mémoire historique et Aranzadi. Débats et projections de films seront également au programme.

     

    Les responsables du Parlement européen, dont le président Martin Schulz (socialiste), ont justifié ce refus en avançant que certaines images pouvaient « choquer » le public (on y voit des photos de squelettes), et que l'exposition était de nature à susciter une controverse politique.

    Le règlement interne du Parlement prévoit en effet que les expositions permises, par décision des questeurs, doivent être culturelles ou présenter des régions. « Les expositions politiques relèvent du travail en commission parlementaire, en plénière et en groupe politique, explique une porte-parole. Il est loisible aux députés d'organiser des événements politiques dans les salles à leur disposition mais pas dans les espaces d'exposition publics du Parlement».

    L’explication ne convainc toutefois pas les trois eurodéputés espagnols qui parrainent l’expo. Ils y voient un règlement à géométrie variable, suivant les intérêts politiques du moment. « Leur veto alimente la politique du silence, de l'oubli et de l’impunité », déplore Raul Romeva I Rueda (Verts), qui estime que le président Schulz « a manqué à son devoir d'aborder l'histoire de ces victimes. Le franquisme n’a pas été seulement un problème espagnol, c’est aussi un drame européen et qui donc concerne aussi notre parlement ».

    Francois Janne d'Othee (avec Belga)

     

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