Le Laboratoire Arago défigure le front de mer de Banyuls !

   

LE LABORATOIRE ARAGO

ET LE RESPECT DE L’ENVIRONNEMENT TERRESTRE

 

Sur le front de mer un immeuble digne du pire des années 60, dont le propriétaire n’est autre que le laboratoire Arago défigure Banyuls.

Les riverains ont, à juste titre, déposés plainte auprès du Tribunal Administratif de Montpellier et obtenus gain de cause puisque le TGI a annulé le permis de construire délivré par le maire de Banyuls. Il est évident que les règles du POS ne sont pas respectées puisque l’immeuble est quasiment aussi haut que le bâtiment voisin qui a été construit dans les années 60, bien avant les normes actuelles. Normes qui imposent des restrictions d’étendue et de hauteur, justement à cause des abus qui étaient perpétrés, en particulier par les promoteurs.

Il est affligeant que le Laboratoire Arago se conduise avec la même arrogance et le même mépris pour l’environnement banyulenc que ces promoteurs et autres aménageurs, qui ont déjà balafrés et défigurés notre front de mer de blessures irréversibles !

La sentence du TGI de Montpellier nous réjouit, malheureusement il risque d’y avoir « appel » et JR a déjà annoncé une « révision du POS » dont on comprend aisément le but inavoué ! Reste à espérer que les magouillages des années 80/90 ne peuvent plus être possibles aujourd’hui et que la Justice obligera le Laboratoire Arago, tout puissant qu’il est, à revoir à la baisse cette monstrueuse verrue rougeâtre.

 

  Pilleur de corail en action

 

LE LABORATOIRE ARAGO ET LE RESPECT DE

L’ENVIRONNEMENT MARIN

 

Les plus naïfs s’étonnent que le laboratoire Arago, par définition respectueux de l’environnement, agissent dans la construction de cet immeuble avec un manque de respect des lois dignes du pire des promoteurs, les autres verront là la confirmation que le laboratoire Arago ne roule que pour lui !

La preuve ? Et bien, si cet organisme était ce que l’on serait en droit d’attendre de lui, les corailleurs ne pilleraient pas depuis l’année 2000, c'est-à-dire depuis 11 ans ( !) la forêt de corail rouge catalan que l’on pouvait admirer à partir de 15m... jusqu’à l’arrivée des prédateurs provençaux ! 10 ans plus tard il faut plonger à 45 m pour trouver ce qui reste de notre joli corail rouge catalan et on peut être sûrs qu’il ne va plus rien en rester dans quelques années, voire quelques mois.

Qu’a fait le laboratoire Arago pour protéger notre corail rouge ?

À ma connaissance RIEN ! Sinon des dossiers, rapports, analyses, courriers et tutti quanti aussi indigestes qu’inutiles !

Depuis les années 30 les banyulencs ne pêchaient plus le corail rouge et au contraire interdisaient sa cueillette, même aux particuliers, ce qui avait permis l’accumulation d’un trésor qui appartenait à tous et que d’aucun se sont appropriés à leur seul profit, avec la bénédiction de tous les responsables politiques et de l'état, ainsi que les organismes liés à la protection des fonds marins.

Chaque fois que les particuliers, en colère devant ce pillage impuni, ont voulu contrer les corailleurs provençaux par des pétitions ou des manifestations publiques, on a vu les chercheurs du labo monter au créneau pour décrédibiliser ces initiatives citoyennes en affirmant que toute action publique contre les corailleurs compromettrait un « dossier très pointu et délicat » qui, une fois « finalisé », stopperait le massacre ce qui était évidemment un mensonge héonté !

L'un de ces messieurs avait même eu la "délicatesse" de m'insulter par téléphone à cause d'un des 4 articles (j'ai oublié lequel) publié sur ce blog ... avec comme argument que je "volais son travail" ... les bras m'en tombent encore ! En tout cas cette stupéfiante réflexion dénonce bien l'état d'esprit de certains chercheurs du CNRS, qui se considèrent comme les "propriétaires exclusifs" de la mer et non comme les défenseurs de son intégrité ! Triste et dangereux, on le constate tous les jours, pour l'environnement marin.

 En vérité le seul but de ces bons apôtres était surtout d’éradiquer toute contestation citoyenne, car au cours des 11 dernières années, aucun chercheur du CNRS, aucun responsable du Conseil Général délégué aux affaires de la mer, aucun Préfet, aucun délégué du ministère de la mer, aucun responsable de l’Ifremer, ni aucune des nombreuses autorités capables de stopper le pillage n’ont agi efficacement pour sauver notre corail rouge catalan !

PIRE !

Tout a été fait pour protéger cette pêche de la honte malgré des arrêtés préfectoraux qui n'arrêtaient rien du tout, sauf l'énergie populaire qui, trop confiante, s'en est remis à ces marchands du temple modernes !  

Aujourd’hui, hélas trop tard, les catalans savent que rien n’arrêtera les corailleurs qui "finaliseront" ici ce qu’ils ont déjà "finalisés" en Provence à savoir : désertifier notre fond marin du moindre petit brin de corail rouge ! Ensuite, il ne leur restera plus qu’à partir en quête d’autres fonds marins à râcler jusqu'à la roche pour leur seul profit … si tant est qu’il y ait encore du corail rouge en Méditerranée !

Si le crime profite directement aux corailleurs, il y a gros à parier qu’indirectement il profite aussi à d’autres. Nul n’ignore plus désormais que le corail rouge est aussi cher que le platine, lui-même beaucoup plus cher que l’or, de quoi faire taire bien des scrupules et justifier les pires concessions.

En regardant l'immeuble sur le plan, on voit que la couleur choisie pour le « mastodonte » qui défigure notre baie est proche de celle du corail rouge catalan, je me demande si c’est de la provocation, de l’inconscience ou tout simplement, comme souvent avec les aménageurs-destructeurs, du mauvais goût ?

  Laboratoire Arago

 

Articles publiés sur ce blog pour dénoncer le pillage du corail rouge

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05/11/2009  - 28/11/2009 - 11/03/2010 - 30/04/2010