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    Bretons, Catalans, Corses, Basques, sont solidaires dans leur lutte pour la reconnaissance de leur identité, de leur culture, de leur Histoire et leur désir d'autonomie voire d'indépendance !
    Cette solidarité est née de ce que la France, qui ne cesse de faire des mea culpa tous azimut pour son passé colonialiste en Afrique du nord et ailleurs, refuse de reconnaître à ceux qu'elle a soumis par la force il y a quelques siècles, le droit le plus élémentaire d'exister en tant que breton, catalan, corse et basque, au point, comme c'est le cas dans cette affaire dénoncée par la Ligue Bretonne des droits de l'Homme, de se rendre complice d'agissement indignes qu'elle devrait condamner avec la plus grande vigueur !
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    Lire ci-dessous le communiqué de presse de la LBDH publié ICI   
     
    L B D H :

    La justice de l'état français complice des juridictions d'exception espagnoles.

     
    Porte parole:Michel Herjean
    Publié le 30/12/10 9:02
     
    PAU — Une militante basque de nationalité française est sous le coup d'une extradition imminente vers l'Espagne depuis que la cour de cassation ait validé la décision de la cour d'appel de Pau concernant le mandat d'arrêt européen délivré par la justice espagnole.

     

    Cette ressortissante française pourrait être extradée pour sa participation à diverses manifestations publiques et politiques organisées par un parti légal en France : Batasuna.

    La ligue Bretonne des Droits de l'Homme condamne le recours à cette procédure ubuesque qui conduit à ce qu'une personne soit poursuivie par les autorités d'un pays européen pour des faits que ses propres autorités nationales ne reconnaissent pas comme illégales.

    Cette situation est d'autant plus inacceptable que les juridictions espagnoles qui demandent l'extradition sont des juridictions d'exception. Juridictions d'exception dénoncées par cette même Cour d'appel de Pau comme ayant cautionné des actes de torture, et, pour cette raison, se sont vues ultérieurement refusées les demandes d'extradition formulées.

    Cette démarche conjointe de la justice d'exception espagnole et du parquet français relève d'une volonté manifeste de criminaliser des opposants politiques à l'initiative des gouvernements des deux pays. Une nouvelle entorse à l'état de droit qui ne pourra qu'alimenter le terrorisme plutôt que de le combattre.

    Pour la LBDH Michel Herjean ■

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